Et je vais peinturant... ce que je perçois de mon autre œil, d'en bas de mes chutes, ou du haut de quelque cube taillé de main d'homme...
Et je vais peinturant... ici-même sur la frontière d'AR-MOR
(Robert Tatin)
Tatin à l'assaut du couple Picasso
l'œil 1 et 1 font 3
2 et 2 font 1
Toujours unis
jamais ne se fondent
Ta pensée vers l'autre comme une serrure heureuse
Et voilà que tu fais rêver l'homme la femme la femme l'homme
P. V.
P. V.
et ici
c'est le vélocipède ou célérifère à Jarry
le voisin d'hier à aujourd'hui
en passant par tout à l'heure et par ici
le seul vélocifère à une place
qui vocifère des pieds et des plantes
car leur manquent les pédales et le pédalier
l'horrifique bicyclette paisible pour n'aller nulle part sans se dégonfler ni regonfler
P. V.
C'est toujours l'Allée des Géants
Dans le ventre de Gauguin on reconnaît l'amour
la nudité du pas-encore-né La Femme l'enfant le génie le désir
L'ART A L'ENVERS visible invisible
le talisman qui ne protège ni de la morgue des dieux ni de l'ignorance des destinées humaines
P. V.
(19 novembre 1962)
Grands Abraços à ta DAME et à Toi-même.
Grands Abraços à ta Transparence — ta Transparence qui me fait voir davantage de Lumière Vraie —
ta Transparence qui m'oblige à conjuguer en gants plus blancs le verbe AIMER.
(Début d'une lettre de R. Tatin à A. Breton, publiée dans La Brèche, n°4, février 1963)
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